Articles. essais et collaborations à des ouvrages
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Au Québec, plus de vingt ans après sa mort, Mordecai Richler continue encore de déranger. Alors qu’un film adapté de son roman, Barney’s version, a été accueilli favorablement par les critiques, et qu’on lui a consacré un nouveau documentaire et une biographie (en anglais, remarquez bien), une polémique a agité en 2010 les milieux culturels et municipaux montréalais. Une vieille garde nationaliste s’opposait à ce qu’on honore sa mémoire, en donnant son nom à une artère dans le quartier du Plateau où il avait vécu, prétextant que Richler avait fait injure à la nation québécoise en qualifiant les Canadiennes françaises de truies reproductrices. 
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Si dans les années 1980 je me pencherai sur le récit collectif des Québécois en posant la question « Habitons-nous le même espace ?», mes interventions dans les années 1970 interrogaient les perceptions que les médias projetaient des Québécois d’une autre origine que canadienne-française. Je pensais que la télévision avait un rôle à jouer dans l’intégration de l’Autre. Le Parti québécois avait été élu au pouvoir en novembre 1976. L’article ci-dessous est paru dans Le Devoir le 20 janvier 1979 (p. 4). J’y exprimais le souhait que la culture québécoise reflète les différences que commandait l’adoption de la Loi 101 qui, pour la première fois dans l'histoire, promulguait le français langue officielle du Québec. « La petite patrie » était le nom d’une télésérie très populaire inspirée du roman de Claude Jasmin, diffusée à Radio-Canada, de 1974 à 1976. 
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Je ne sais pas ce qu'est l'exil, je n'ai aucune idée du déracinement. Malgré mon accent à la Youssef Chahine qui me trahit, je ne me suis jamais senti égyptien, ni au Québec ni en Égypte, où pourtant je suis né. Je n'ai vécu que les onze premières années de ma vie à Alexandrie, et pourtant, pour quiconque me pose des questions sur mes origines, je suis et demeure égyptien. C'est là sans doute le paradoxe de plusieurs d'entre nous qui avons quitté très jeunes notre pays natal. 
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Je me suis joint au devoir de mémoire que l’on a invoqué le 27 novembre dernier sur la page Facebook d’Yves Thériault en rappelant le jour d’anniversaire du grand écrivain qu’il fut. Né à Québec le 27 novembre 1915, il est décédé le 20 octobre 1983. Je me souviendrai toujours des conversations intenses et amicales que j’ai eues avec lui. Auteur du roman « Aaron», il a été un des premiers écrivains à s’intéresser aux Québécois d’autres origines. « Aaron » parue dans les années 1950, a été la première œuvre québécoise consacrée à la communauté juive hassidique de Montréal. 
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Lire est toujours associé chez moi au plaisir des sens. Je me souviendrai toujours de mon professeur d'arabe qui n'ouvrait jamais un livre sans en contempler d'abord la couverture; il tournait ensuite la première page et semblait la caresser lorsqu'il l'aplanissait de sa main en s'apprêtant à nous la lire à haute voix. Il nous communiquait, par son geste, la jouissance que lui avait procurée le livre avant même de commencer sa lecture. « Une personne seule dans une chambre paraît toujours étrange, ce qui n'est pas le cas si elle est absorbée à lire », aimait-il nous dire.
Je comprenais que le livre était un excellent compagnon dans la solitude. Grâce à ce professeur de langue arabe, je reconnais très vite aujourd'hui ceux et celles qui ont une véritable affection pour les livres; c'est dans leur façon de les toucher qu'ils se révèlent à moi. 
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Ma réaction à l’article de Natalie Mojžíšová, paru dans la revue universitaire polonaise LUBLIN STUDIES IN MODERN LANGUAGES AND LITERATURE, intitulé « L’image de l’autre dans Aaron, roman montréalais d’Yves Thériault »
Réponse adressée à la revue LUBLIN STUDIES IN MODERN LANGUAGES AND LITERATURE. 
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
L’article ci-dessous parut d'abord dans le quotiiden Le Devoir le 10 janvier 1979, à la page 5, dans la rubrique «IDÉES », sous le titre, « La communauté juive au Québec. De la présence à la participation ». Il fut publié grâce à l'esprit d'ouverture de Mme Lise Bissonnette, alors directrice de la rubrique IDÉES et de M. Clément Trudel, journaliste au Devoir, qui avait assisté à ma conférence sur ce sujet au Centre Saidye Bronfman et qui m'invita à soumettre mon texte à son journal.
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Nous tenterons dans cette étude d'analyser l'antisémitisme tel
qu'il s'est manifesté au Québec entre 1920 et 1940; nous suivrons sa
transformation survenue dans les années d'après-guerre et nous nous
pencherons sur la transposition romanesque dont il a été l'objet ultérieurement. Nous pensons que ce phénomène, bien qu'il se soit d'abord manifesté à divers degrés en Europe et aux États-Unis et qu'il semble posséder des caractéristiques communes où qu'il se présente, révèle ici des traits spécifiques à l'évolution historique et idéologique du Québec. Toute analyse contient des faiblesses et nous ne prétendons nullement constituer une théorie consistante et définitive sur cette question. Tout ce que nous souhaitons c'est de rendre intelligible un fait social qui, pour être compris autant que possible dans sa totalité, requiert d'être inséré parmi les
facteurs conceptuels qui contribuent à former une époque. 
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Au cours de mes recherches pour connaître et m'apprivoiser l'histoire et la culture du Québec, j'ai été fasciné par le parcours et les réalisations de Québécois qui n'ont pas eu peur de défendre leurs idées, même si celles-ci étaient à contre-courant de la pensée dominante de leur époque. À cause de leurs prises de position, des penseurs tel Jean-Charles Harvey avaient été marginalisés par leurs contemporains et même par les historiens qui ont écrit plus tard sur la période des années 1930 et 1940. Je me suis intéressé très tôt à Jean-Charles Harvey, alors que les quelques articles qui lui étaient consacrés le taxaient de propagandiste fédéraliste !
On peut maintenant lire en version numérique, pour seulement $3.99, Jean-Charles Harvey et son combat pour les libertés. Pour plus d'informations, veuillez cliquer ICI.
Voir aussi Le Jour. Émergence du libéralisme moderne au Québec 
|
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Vous sentez-vous vieillir?
Moi, non plus. 
|