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Articles. essais et collaborations à des ouvrages
par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®

Au Québec, plus de vingt ans après sa mort, Mordecai Richler continue encore de déranger. Alors qu’un film adapté de son roman, Barney’s version, a été accueilli favorablement par les critiques, et qu’on lui a consacré un nouveau documentaire et une biographie (en anglais, remarquez bien), une polémique a agité en 2010 les milieux culturels et municipaux montréalais. Une vieille garde nationaliste s’opposait à ce qu’on honore sa mémoire, en donnant son nom à une artère dans le quartier du Plateau où il avait vécu, prétextant que Richler avait fait injure à la nation québécoise en qualifiant les Canadiennes françaises de truies reproductrices. Lire la suite


par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®

Je ne sais pas ce qu'est l'exil, je n'ai aucune idée du déracinement. Malgré mon accent à la Youssef Chahine qui me trahit, je ne me suis jamais senti égyptien, ni au Québec ni en Égypte, où pourtant je suis né. Je n'ai vécu que les onze premières années de ma vie à Alexandrie, et pourtant, pour quiconque me pose des questions sur mes origines, je suis et demeure égyptien. C'est là sans doute le paradoxe de plusieurs d'entre nous qui avons quitté très jeunes notre pays natal. Lire la suite


par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®

Mon article sur le romancier québécois Yves Thériault et sa dénonciation de l’antisémitisme a été publié dans la revue de l’Université Lublin en Pologne : « Les travaux et les interventions publiques de Victor Teboul portant sur Yves Thériault démontrent clairement que... Lire la suite


par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®

Ma réaction à l’article de Natalie Mojžíšová, paru dans la revue universitaire polonaise LUBLIN STUDIES IN MODERN LANGUAGES AND LITERATURE,  intitulé « L’image de l’autre dans Aaron, roman montréalais d’Yves Thériault » 

Réponse adressée à la revue LUBLIN STUDIES IN MODERN LANGUAGES AND LITERATURE. Lire la suite


par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®

L’article ci-dessous parut d'abord dans le quotiiden Le Devoir le 10 janvier 1979, à la page 5, dans la rubrique «IDÉES », sous le titre, « La communauté juive au Québec. De la présence à la participation ». Il fut publié grâce à l'esprit d'ouverture de Mme Lise Bissonnette, alors directrice de la rubrique IDÉES et de M. Clément Trudel, journaliste au Devoir, qui avait assisté à ma conférence sur ce sujet au Centre Saidye Bronfman et qui m'invita à soumettre mon texte à son journal. Je précise cela car le sujet demeure encore tabou aujourd'hui et semble être le monopole d'un historien francophone attitré de la communauté juive que tout le monde connaît. J’expliquai déjà - en 1979 - ce qui séparait la communauté juive des grands courants qui animaient (et qui continuent d’animer) le Québec. Le texte, auquel le préambule ci-dessous a été ajouté, a été publié dans l’ouvrage Libérons-nous de la mentalité d’assiégé, éditions L’accent grave, 2014. Lire la suite


par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®
Nous tenterons dans cette étude d'analyser l'antisémitisme tel
qu'il s'est manifesté au Québec entre 1920 et 1940; nous suivrons sa
transformation survenue dans les années d'après-guerre et nous nous
pencherons sur la transposition romanesque dont il a été l'objet ultérieurement. Nous pensons que ce phénomène, bien qu'il se soit d'abord manifesté à divers degrés en Europe et aux États-Unis et qu'il semble posséder des caractéristiques communes où qu'il se présente, révèle ici des traits spécifiques à l'évolution historique et idéologique du Québec. Toute analyse contient des faiblesses et nous ne prétendons nullement constituer une théorie consistante et définitive sur cette question. Tout ce que nous souhaitons c'est de rendre intelligible un fait social qui, pour être compris autant que possible dans sa totalité, requiert d'être inséré parmi les
facteurs conceptuels qui contribuent à former une époque. Lire la suite

par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®

J’ai toujours été préoccupé par l’image que les média - y compris la littérature - projettent de nous. Agrandir la petite patrie est paru dans Le Devoir, le 20 janvier 1979 (p. 4). Le Parti québécois avait été élu au pouvoir à Québec en novembre 1976. J’y exprimais le souhait que la culture québécoise reflète les différences que commandait l’adoption de la Loi 101 qui, pour la première fois dans l'histoire, promulguait le français langue officielle du Québec. En matière de culture, les choses ont-elles changé, reflète-t-on aujourd'hui ce pluralisme que vivent tous les jours les Québécois ? À vous de juger. Je vous invite d’ailleurs à m’écrire sur ce sujet. «La Petite patrie» était aussi le nom d’une télésérie, très «tricotée serrée», diffusée à Radio-Canada, de 1974 à 1976. (-V.T., mise en ligne, avril 2011) Lire la suite


par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®
Alexandrie, la corniche, vue de l'hôtel Cécile. (Photo - Victor Teboul) 
Causerie prononcée à la 4e édition du Festival du Monde arabe de Montréal dont le thème portait sur «La culture arabe entre diversité et monolithisme».

Combien d’émotions me traversent depuis que j’ai appris que j’allais être parmi vous ce soir. Vous m’avez reconnu par mon accent, cette façon de parler qui nous distingue et qui est indubitablement d’Égypte. Enfin, me dis-je, des gens qui vont me reconnaître. Je n’aurai pas besoin de répondre à la question qu’on me pose depuis au moins 40 ans : d’où tu viens ? Et qui nécessite tant d’explications. Un cours d’histoire, presque. La question sur mes origines. Lire la suite

 


par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®

Au cours de mes recherches pour connaître et m'apprivoiser l'histoire et la culture du Québec, j'ai été fasciné par le parcours et les réalisations de Québécois qui n'ont pas eu peur de défendre leurs idées, même si celles-ci étaient à contre-courant de la pensée dominante de leur époque. À cause de leurs prises de position, des penseurs tel Jean-Charles Harvey avaient été marginalisés par leurs contemporains et même par les historiens qui ont écrit plus tard sur la période des années 1930 et 1940. Je me suis intéressé très tôt à Jean-Charles Harvey, alors que les quelques articles qui lui étaient consacrés le taxaient de propagandiste fédéraliste !

On peut maintenant lire en version numérique, pour seulement $3.99, Jean-Charles Harvey et son combat pour les libertés. Pour plus d'informations, veuillez cliquer ICI.

Voir aussi Le Jour. Émergence du libéralisme moderne au Québec Lire la suite

 


par Victor Teboul
Ph.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca®

Vous sentez-vous vieillir?

Moi, non plus. Lire la suite


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